PARIS (Reuters) – Les stations-service ont continué de s’améliorer jeudi, selon les chiffres officiels du ministère de la Transition énergétique, alors que de plus en plus de travailleurs de TotalEnergies mettent fin à leur grève de près de six mois pour des revendications salariales.
Seuls les salariés des raffineries TotalEnergies de Feyzin (Rhône) et de Gonfreville (Manche) ont décidé de poursuivre jeudi la mobilisation, a-t-on appris auprès de la CGT et du groupe. Les travaux ont repris à la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et au dépôt de Dunkerque (Nord).
La grève à Donges (Loire-Atlantique), cinquième site pétrolier de TotalEnergies, a été levée mercredi.
La situation dans les stations-service, qui s’était améliorée en début de semaine avec les réquisitions ordonnées par le gouvernement, la publication des niveaux de stocks stratégiques et la reprise des travaux chez ExxonMobile, a continué de s’améliorer jeudi.
Selon le ministère de la Transition énergétique, 16,9 % des distributeurs rencontraient des difficultés d’approvisionnement, contre 20,3 % mercredi.
L’offre s’est sensiblement améliorée en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bourgogne Franche-Comté et en Ile-de-France, où les tensions étaient encore vives. Jeudi, 25%, 29% et 25,5% des stations étaient en difficulté, contre 31,7%, 37% et 33% mercredi.
La CGT a appelé à la poursuite du mouvement social dans plusieurs dépôts et raffineries de TotalEnergies, malgré la signature vendredi d’un accord collectif majoritaire entre la direction de la compagnie pétrolière, la CFDT et la CFE-CGC.
« Le combat qui se déroule depuis le 27 septembre est plus que légitime. Les grévistes sont déterminés à ne plus voir leurs conditions de vie se détériorer en raison d’une baisse du pouvoir d’achat », écrit la CGT TotalEnergies dans un communiqué.
Si l’organisation n’appelle pas officiellement les travailleurs à poursuivre la grève, elle assure continuer à réclamer des augmentations de salaires, des investissements et des embauches, et demande qu’une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle se tienne le 27 octobre.
L’idée d’une nouvelle journée de mobilisation après le 18 octobre, quand 107.000 personnes se sont rassemblées dans les rues, n’a pas encore été mise en œuvre, précise-t-on au niveau fédéral au niveau national. C’est l’objet de discussions entre les syndicats, ajoute-t-on chez Solidaires.
Le gouvernement a décidé jeudi de prolonger une ordonnance visant à lever les interdictions de transport de carburant le week-end et une autre ordonnance visant à assouplir les limites de temps de conduite.
(Reportage de Tassilo Hummel et Benjamin Mallet, écrit par Tangi Salaün et Myriam Rivet, édité par Kate Entringer)
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