Le nouvel Observatoire national de la santé doit permettre au ministère de la Santé de donner une « vue d’ensemble du système de santé » et des recommandations dans ses politiques.
Neuf domaines d’études sélectionnés
Le nouvel Observatoire national de la santé doit permettre au ministère de la Santé de donner une « vue d’ensemble du système de santé » et des recommandations dans ses politiques.
Les données sont disponibles mais n’ont pas encore été collectées. Le nouvel Observatoire national de la santé, dévoilé lundi à la presse, 18 mois après son lancement légal, sera chargé de rassembler les informations existantes. “Ce sera l’objectif principal, l’observatoire peut aussi recommander de collecter de nouvelles données là où elles font défaut”, précise Françoise Berthet, présidente d’Obsanté depuis le 1er septembre. 18 experts nationaux et internationaux travailleront pour cette instance.
Neuf domaines d’étude ont été sélectionnés, à savoir : la santé publique, l’épidémiologie, l’analyse des systèmes de santé, la gestion des registres, les études sur la santé de la population, la biostatistique, l’économie de la santé, la démographie et les mesures des résultats déclarés par les patients.
Une meilleure connaissance du système de santé permet de mieux agir.
Paulette Lenert (LSAP)
Pour les trois prochaines années, ce nouveau gouvernement a identifié cinq domaines prioritaires : la santé des enfants, les maladies cardiovasculaires, la santé mentale, les professionnels de la santé ainsi que la promotion et la prévention de la santé. Pour 2023, l’accent est mis sur la santé des enfants. En particulier, une « image globale du système de santé » doit être véhiculée. “Par exemple, on va regarder ce qui se passe en termes d’accès et regarder la capacité des maternités, par exemple”, explique le président.
« C’est une institution importante parce qu’elle nous fournira des faits et des analyses. Une meilleure connaissance du système de santé permet de mieux agir », a ajouté Paulette Lenert (LSAP). Même si l’ObSanté ne créera pas de nouvelles données, sa mission reste essentielle aux yeux du ministre de la Santé : « La donnée n’est pas une fin en soi, il s’agit de la relier intelligemment et dans un contexte scientifique. Je suis très fier que de nombreux experts aux profils différents, notamment étrangers, participent à ce projet. Cela nous donne une vision globale de la situation et je m’attends à un véritable bond en avant dans le travail basé sur les faits.
Dans ses analyses, ObSanté fondera notamment son analyse sur des données issues de la sécurité sociale, des hôpitaux et de la médecine conventionnelle. Mais ces informations sont toutes rendues anonymes, assure Françoise Berthet. Grâce à ces éléments collectés, la nouvelle entité indépendante permettra d’établir comment les soins sont organisés, combien ils coûtent et comment le système de santé est utilisé au Luxembourg.
Tous les deux ans, la régie élabore la carte sanitaire et formule des propositions d’amélioration de la santé publique. Et tous les trois ans, le rapport national sur la santé de la population est publié.
suis nous sur Facebook, Twitter et abonnez-vous à notre newsletter de 17h.